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Créations autour de Julien
25 mars 2008

Neuf arts, un peu trop pour un seul homme, mais quel artiste !- 3ème partie

« Neuf arts, un peu trop pour un seul homme, mais quel artiste ! » - 3ème partie



Le cinéma



« Les visiteurs du soir » pour leur symbolique qui passa inaperçue aux yeux de l’occupant durant la deuxième guerre mondiale, pour la beauté du diable qui perd cependant la partie, refoulé par un cœur pur qui se refuse à lui vendre son âme, pour le romantisme suranné mais jamais mièvre, pour la beauté des jeux de mots, pour la magie de temps qui ne sont plus mais dont la féerie de ton être m’a quelquefois réentrouvert les portes, alors je me prends à espérer que tu ne fasses pas n’importe quoi pour ton premier rôle.



« La comtesse aux pieds nus » en regard de la recherche du bonheur une quête d’autant plus âpre lorsque la vie vous a tout offert mais qu’il vous manque l’essentiel, quelqu’un avec qui le partager, pour la fragilité d’un destin qui tient parfois à si peu de chose, pour les origines qui malgré la poudre d’or vibrent toujours dans les veines, fortes, sanglantes comme le rouge des corridas, comme un passé qui resurgit pour vous éclabousser de sa réalité, pour la vérité qui n’est pas toujours là où on l’attend, là où on la cherche, par la vie qui garde souvent le dernier mot.



« Celui par qui le scandale arrive » parce qu’il faut parfois assumer ses erreurs et le fait que je doute pas que Julien soit capable après bien des erreurs de trouver le chemin de la vérité, celui qui grandit l’homme qui cesse de l’affaiblir, celui qui épanouit l’artiste et parce que ce film est emprunt de nostalgie, de regrets, de sentiments qui parfois vous paralysent, là encore comme un goût de maudit.



« Propriété interdite » pour le destin qui est en marche, tracé, inéluctable auquel il est vain de vouloir échapper, là encore pour la poésie qui transcende le sordide, les jalousies, le manque, la misère humaine, celle du cœur, peut-être aussi pour l’envie que j’ai de retrouver ces films d’antan dont la beauté tient aussi à sa langueur monotone, de ces temps disparus où l'on savait encore poser une trame, un décor, une ambiance sans tout le falbala des trucages. Là, où le jeu d’un acteur pouvait encore faire la différence.



« La fièvre dans le sang » là encore pour le destin que l’on vous trace et auquel chacun veut échapper, qui ne rêve d’être maître de ses envies, de son futur et puis qu’est la passion en regard des mensonges, des coups bas, de la manipulation et peut-être aussi parce que trop de passion ne trouve pas sa place dans l’exigeant quotidien, fuir ses obligations a parfois un très lourd prix, celui du déchirement, celui d’être un révolté en perpétuel désaccord avec lui-même, celui de la folie…



«A l’est d’Eden » parce que l’on cherche tous quelque chose, dans le film, ici c’est l’amour et la reconnaissance du père, comme une quête en rappel des différentes pistes que tentent Julien, comme le refus d’une certaine facilité, comme la rébellion qui n’est jamais bien loin, comme la culture systématique d’une certaine insoumission artistique, comme la douleur engendrée d’un texte à l’autre, comme le choix d’un mode mineur en parfait accord avec une certaine souffrance et surtout parce que je reconnais de l’Actors Studio en Monsieur Doré, une veine que je croyais moribonde depuis si longtemps.



Alors, pourquoi Julien, peut-être tout simplement parce qu’il a la possibilité d’être la réponse à toutes les questions que je me pose artistiquement depuis tant de temps et qui depuis bien longtemps ne trouvaient plus de réponse, pas même l’amorce ou l’écho de toute cette créativité des temps révolus, j’ai le goût des fièvres, le goût de l’absolu, de l’absence de concession, le goût du sacrilège, du défendu, des limites, des zones d’ombre, oui, Julien est bien celui que je n’attendais plus et qui peut enfin offrir un peu de lumière à mes sentiers maudits, à mes venelles interdites et à mes ruelles obscures.
Julien est enfin le feu qui me réchauffera intellectuellement , enfin celui qui acceptera de se consumer jusqu’à la dernière braise, celui qui ne s’enfuira pas au premier vent, celui qui tentera, osera, tout ce que le monde moderne, cadenasse, enferme, met en boîte ce afin de nous faire croire que tout est parfait et sous contrôle.
Mais moi, je ne veux pas d’un monde parfait et sous contrôle, je veux des larmes, de la douleur et des erreurs, ce sont elles qui nous permettent de nous enivrer passionnément des rires, du bonheur et de la justesse enfin dévoilée, j’aime quand la rivière « méandre » à perte de raison, j’aime quand le volcan « errupte » aux frontières de la peur et de la fascination, j’aime quand je perds le contrôle, quand je cesse de tout maîtriser, j’aime quand ma carapace fond, quand je m’abandonne enfin, quand je reconnais ma défaite parce que je sais que j’ai lutté avec bravoure et honneur mais que l’on ne gagne pas à tous les coups. Accepter humblement la défaite donne plus de saveur à la prochaine victoire ! Et Julien symbolise bien l’arc-en-ciel de toutes ces imperfections qui auréolent ses parts d’ange mais je me délecte aussi de sa part diabolique…

La cuisine



Quand je pense nourriture en tes abords, mil pardons, mais je me rêve en fraise oscillant délicieusement entre le rouge carmin et le blanc de neiges en son coeur, pas encore tout à fait mûre mais déjà en attente de ta bouche, adorable, adorée et pulpeuse, d’une délictueuse couleur opaline et rosée étant à son tour le fruit de toutes mes tentations et dont les lèvres ourlées et mouillées vont s’entrouvrir, ce afin que je puisse y mourir par ses crocs qui vont me broyer pour faire l’amour avec sa langue, complice éphémère mais brûlante, et qui me serait encore davantage délice si un peu de crème nous venait en chemin faisant… Luxure, volupté, je te cuisine en mode sulfureux et sensuel… mil pardons mais le péché de ta chair m’entraîne vers des délices honteux et coupables !

La bande dessinée



Alors, là je tangue autant que je chavire entre le chevalier Percevan, sans peur et sans reproche, mon beau héros plein de panache, accompagné de son fidèle destrier blanc et dont les aventures le mènent souvent au pied de maléfices et sortilèges qu’il n’arrive à vaincre qu’armé souvent de son seul courage, chevalier dont toute petite je rêve d’être la dulcinée, la bien aimée et le Chevalier Ardent pour sa fougue, son côté déraisonnable, pour l’ensemble de ses failles, pour sa détresse qui sublime chacun de ses actes de chevaleries.



Et puis aussi, le bon vieux gaffeur sachant gaffer, mon inénarrable Gaston, mon tout bon comme toi, tu es mon tout beau ! Celui-là même qui dit à ses tortues, holà, on se calme, tout comme toi, tu pourrais dire à toutes tes crazys, doucement, on se calme, il vient l’album, il vient, soyez donc patience, mes folledingues !

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