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Créations autour de Julien
7 mars 2008

Quand le printemps revient



« Quand le printemps revient »

Mon grand-père était colombophile mais en dehors de ses pigeons dont il avait le plus grand soin, il m’entraînait chaque année à la découverte du monde des hirondelles.

Leur retour, chaque printemps, me mettait en joie et en mode « curiosité intense » !

Julien découvert tout au long de nombreux détails, le printemps passé, me ramène encore sur les chemins de la découverte à l’aube de ce nouveau sacre (du printemps).

Sa mélodie sera-t’elle celle du bonheur ?

J’attends avec une impatience, non feinte et non dissimulée, de voir ce que notre oiseau rare, va nous pondre. J’espère que dans l’adage : « L’oiseau fait son nid, petit à petit », il y là dans cette longue attente (bien que l’on soit loin des 5 ans d’un Voulzy, Cabrel ou Souchon) tout ce qui peut augurer d’un bel album.

Je sais pertinemment que durant cette période de flottement, nous aurons droit aux oiseaux de mauvaise augure, aux charognes qui se repaissent déjà sur son futur cadavre, aux vautours qui lorgnent sur le premier sang, aux merles moqueurs qui lui rendent la monnaie de sa pièce et aux oiseaux « baleines » qui essayent d’emboîter son sillage, histoire de déguster les miettes du caviar.

Je comprends aussi fort bien, celles d’entre nous dont l’exhibition de son plumage ne les encourage pas à retrouver le divin de son ramage, il est vrai que l’oiseau se pâme volontiers devant l’objectif, qu’il aime à monter ses plus belles plumes et que sur la longueur et la répétitivité, cela peut sembler quelque peu, en manque de naturel et de simplicité, voir en total désaccord avec les dires de l’artiste.

Mais, je garde espoir comme quand dans le petit matin, j’entends chanter les petits oiseaux dans les jardins derrière ma maison, il fait alors frais, le soleil pointe à peine le bout de son nez, la fraîcheur m’émoustille les sens et mes oreilles se « gorgent » d’un plaisir intense, celui qu’à la nature de vous faire des cadeaux émouvants et précieux.

En cette « image » qui berce mon cœur d’illusions non encore abîmées par l’âpreté de la vie, je me prends à rêver des délices de l’écoute de ce premier album et cela efface tous mes doutes, toutes mes interrogations quant au Jules qui se prend parfois les pieds dans le tapis, a force de vouloir être systématiquement là, où on ne l’attend pas !

Bon, comme j’aime aussi l’imprévu, là, j’ai ma dose parfaitement à niveau et donc, optimisme de rigueur, jusqu’à preuve du contraire, je suis le corbeau qui n’est pas prêt mais alors absolument pas prêt à lâcher son fromage, perché sur ma branche, je tiens bon, contre vents et marées, je tiens bon !

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